A la faveur de la session ordinaire du 25 Avril 2023 qui n’est pas allée à son terme, des reproches sont faits aux techniciens de la mairie.  Les élus ont étalé au grand jour leur regret de voir les instructions pas respectées à la lettre sans aucune explication.

 

Sueur froide pour la patronne de l’administration communale, ce matin du 25 Avril 2023. Antoinette AOUDI et ses collaborateurs sont dans le viseur des élus. Une des raisons fondamentales de l’ajournement des travaux de la deuxième session ordinaire de l’année. Après les mots d’ouverture du Premier Adjoint Wahabou SEIDOU Président de la séance, les élus participants ont décidé ne pas continuer voire démarrer les travaux.

Les reproches sont énormes aux dires du Premier Adjoint au Maire. Les agissements et les comportements des cadres ne plaisent pas aux élus. Wahabou SEIDOU a fait savoir que les instructions aussi bien de l’exécutif que du conseil de supervision ne sont pas suivies. « Nous avons notés avec beaucoup de regrets que l’ensemble des instructions que nous avons donné à la SE au cours de la session de mars 2023, ces instructions-là  sont restées en l’état » dit- il. Pour meubler les raisons évoquées, l’autorité communale expose le cas de la gestion des affaires domaniales. « Nous avions par exemple demandé que des dispositions soient prises pour corriger quelques insuffisances. La loi dit que le 13 Aout 2023, la délivrance des ADC doit s’arrêter. Il y a une kyrielle, plusieurs centaines de demande non encore satisfaites. Les alertes, propositions et autres ne sont pas pris en compte » souligne – t – il.

Le non fonctionnement des structures appropriées au profit de la direction des affaires domaniales est incriminé et la SE  instruite n’a pas daigné apporter une réponse. « A la lecture des textes la direction des affaires domaniales ne devraient pas s’impliquer c’est la COGEF installée par les élus avec des démembrements dans les villages qui devraient s’en occupé. Nous avons fait cas de ce disfonctionnement, sans suite » explique le premier adjoint au maire. Le directeur interpellé au cours d’une session et la SE instruite pour y remédier n’ont apporté aucune réponse satisfaisante. Ayant constaté que la SE est résolu à ne pas obtempérer le conseil de supervision a décidé de retirer de l’ordre du jour les points concernant les activités de la SE. Lesquels points se retrouvent proposés pour les travaux. La colère prend les élus qui demandent correction.