Hadja Zinatou EL hadj OSSENI SAKA et Djamilath SABI MOHAMED en maitresses de cérémonie.

Le cérémonial consacré à l’exhortation et la sollicitation divine à ressorti deux dames qui influences à leur manière le vécu des populations de Kandi et Malanville. Elles ont été mises au devant du protocole à coup dur parce qu’elles le méritent.

D’abord les femmes, ensuite les femmes, encore les femmes. Elles ont toujours été au cœur des événements. La délégations des élus de Kandi et Malanville devant les religieux ce vendredi 18 février 2022 à la mosquée centrale de Kandi, l’a su et a voulu remettre à césar qui est à césar.

La Mairesse de Kandi et la première adjointe au maire de Malanville côte à côte au devant de la scène, l’acte est certes anodin mais plein de sens. Elles méritent toutes les deux d’être ainsi honorées. Pendant longtemps elles ont siégé dans les deux conseils communaux et ont prouvé ce dont elles sont capables. L’instinct de mère les a, tout le temps, guidé. Elles ont pour le mieux contribué à décrisper et ou solutionner des situations des plus difficiles.  Se prononçant les déconvenues d’un éventuel affrontement dans la région, la Mairesse de Kandi s’est voulu porte parole des femmes.

« la guerre on n sait  quand ça commence mais on ne sait quand ça fini » dit elle avant de préciser que «  les hommes en souffriront mais beaucoup plus les femmes, nous les femme » raison suffisante pour lever les regards et les mains vers le ciel.

L’union sacré et le recours au créateur des cieux et de la terre reste, pour l’instant, aux yeux de tous l’arme adéquate  de riposter contre l’invasion terroriste. Et quand des voix féminines pour l’exprimer, il le faut. D’aucun diront que c’est l’idéal.

 

                                                                            Legrand Mayas.